« Maintenant, nous sommes conscients que dans certains cas, les gens n’ont pas d’autre choix, et qu’il y en a peut-être qui disposent d’un logement récent avec des installations électriques sûres, et souhaitent malgré tout recharger via une prise domestique. Nous allons donc également proposer une solution pour ces utilisateurs. Mais, dans ce cas, la session de recharge sera mesurée via les données du véhicule. Cela permet d’ailleurs de collecter d’autres données utiles pour le gestionnaire de flotte, comme les kilométrages exacts ou encore l’état de charge de la batterie. Mais notre recommandation reste la même : privilégier autant que possible la recharge via une borne. »
l2f : À propos des données du véhicule comme le kilométrage : celles-ci pourront donc être extraites directement du véhicule. Mais à quel moment exactement ?
B.J. : « L’encodage manuel du kilométrage est déjà possible via notre application – mais il n’est pas obligatoire. La possibilité d’extraire automatiquement ces données, comme d’autres, directement du véhicule, sera disponible dans les mois à venir. Cela est lié d’une part au programme de fidélité dont j’ai déjà parlé, car il permet d’associer les données de base du véhicule, et d’autre part au véritable pack Connected Vehicle complet que nous allons lancer, également au cours de l’année. »
l2f : Comment TotalEnergies envisage-t-elle l’évolution future des solutions de recharge à domicile ?
B.J. : « Nous voulons optimiser au maximum le processus de recharge à domicile afin de tirer parti de tarifs plus dynamiques et d’éviter autant que possible les pics de consommation. Mais notre objectif est aussi de proposer des offres d’électricité verte. Par ailleurs, nous savons que beaucoup de gens sont aujourd’hui réticents à recharger à la maison en raison de la grande incertitude qui entoure le remboursement de ces frais de recharge domestique. Le système actuel basé sur des tarifs trimestriels engendre beaucoup d’incertitude et de frustration. Nous travaillons activement à la mise en place de solutions permettant un remboursement basé sur le coût réel, comme l’exigent les autorités à partir de 2026. »