Dès les premiers kilomètres, le Tayron eHybrid séduit par sa prise en main intuitive et sa douceur de conduite. Le passage en mode 100 % électrique se fait sans bruit, avec une réactivité appréciable à la pédale. En ville comme sur les axes périurbains, le couple instantané du moteur électrique assure des relances fluides et agréables, dans un silence quasi total.
Sur autoroute, le passage au thermique est quasiment imperceptible. La transition entre les deux sources d’énergie est gérée de manière transparente par la boîte DSG, qui favorise toujours la sobriété. Le système privilégie l’électrique tant que la charge le permet, ce qui se traduit par une consommation mixte particulièrement basse sur les trajets quotidiens: 2,8 l/100 km et 13,2 kWh/100 km de moyenne sur notre semaine d’essai à son volant.
Le châssis, orienté confort, absorbe très bien les irrégularités, même en configuration PHEV légèrement plus lourde. Les amortisseurs font le job sans mollesse excessive, et l’ensemble conserve une rigueur rassurante à rythme soutenu, y compris en virage. Ce n’est pas un SUV sportif, mais il inspire confiance.
Le freinage régénératif, discret mais présent, permet de récupérer efficacement de l’énergie sans perturber la conduite. Mention spéciale à la gestion intelligente des modes hybrides, qui s’adapte bien au profil du parcours. En usage pro, c’est un véhicule reposant, valorisant et sécurisant, capable d’aligner les kilomètres sans fatigue.