Etude: 6 gestionnaires sur 10 misent déjà sur l’IA
Des dashcams intelligentes qui alertent en cas de conduite à risque à la maintenance prédictive : l’IA aide déjà les gestionnaires de flotte à rendre la conduite plus sûre, à réduire les coûts et à limiter les immobilisations. Et cette évolution s’accélère. Plus de six gestionnaires de flotte belges sur dix (62 %) utilisent déjà l’IA ou sont sur le point de le faire – un chiffre au-dessus de la moyenne mondiale de 58 %. La Belgique figure ainsi, aux côtés de pays comme l’Italie et les États-Unis, parmi les leaders mondiaux. C’est ce qui ressort d’une étude internationale menée par Webfleet, expert en gestion de flotte.
L’IA gagne rapidement du terrain dans la gestion de flotte à l’échelle mondiale : près d’un quart (23 %) des gestionnaires de flotte utilisent déjà cette technologie et 35 % supplémentaires prévoient de l’adopter dans les cinq prochaines années. Au total, 58 % s’y préparent donc activement. C’est ce qui ressort d’une enquête internationale de Webfleet auprès de 1 800 gestionnaires de flotte dans quinze pays.
La Belgique, l’Australie, la Colombie, l’Italie, le Mexique, l’Afrique du Sud et les États-Unis sont en tête : dans ces pays, plus de 60 % des gestionnaires de flotte utilisent déjà l’IA ou prévoient de le faire prochainement. Ainsi, un cinquième (20 %) des gestionnaires belges utilisent déjà l’IA et 42 % envisagent de l’adopter dans les cinq prochaines années. Seuls 5 % ne souhaitent pas utiliser l’IA pour gérer leur flotte. Nos voisins du nord font cependant exception : la majorité (58 %) des Néerlandais n’ont pour l’instant aucun projet d’utilisation de l’IA, que ce soit dans les cinq prochaines années, voire pas du tout.
Peu d’inquiétudes
Qu’est-ce qui motive les gestionnaires belges à investir dans l’IA ? Plus de six gestionnaires sur dix (61 %) s’attendent à une amélioration de la planification des itinéraires et de la logistique dans les cinq ans à venir. De plus, 44 % espèrent de meilleurs aperçus du comportement de conduite et de la sécurité, tandis que 47 % misent sur une maintenance prédictive et une gestion des actifs plus efficaces. L’automatisation des tâches administratives (50 %) figure également en bonne place.
Par ailleurs, peu de gestionnaires belges s’inquiètent de l’impact de l’IA sur leur rôle. Seuls 18 % expriment une quelconque préoccupation, dont 4 % se disent très inquiets et 14 % modérément. Parmi les hésitants, l’intégration complexe (78 %) et les risques liés à la sécurité des données (56 %) sont les principales raisons invoquées.
« Les chiffres montrent que les gestionnaires de flotte belges sont prêts pour l’avenir de la gestion de flotte », déclare Lucas Avink, Regional Sales Director chez Webfleet. « L’IA n’est plus un effet de mode. C’est une manière intelligente de réduire les coûts, d’éviter les immobilisations et d’améliorer la sécurité des conducteurs. La Belgique est à la pointe. Dans un secteur où efficacité, sécurité et durabilité comptent de plus en plus, il y a là une opportunité claire de prendre l’avantage sur la concurrence. Miser sur l’IA aujourd’hui, c’est préparer une flotte pour demain. »
Damien Malvetti, rédacteur de cet article
Damien Malvetti a une formation de journaliste et est passionné par les voitures, la technologie et la mobilité. Il est responsable du contenu éditorial de link2fleet et possède une connaissance approfondie du secteur des flottes et de la mobilité électrique.
