« Historiquement, chaque trimestre marque une croissance d’environ 6.000 voitures de société sur nos routes », analyse Thierry Devresse (My Mobility Budget Butler). « Mais cette fois, il ressort qu’il y a eu une diminution ».
Entre le premier trimestre 2024 et le second, c’est donc une diminution de 3.176 véhicules qui ressort des chiffres de l’ONSS. Diminution qui se confirme – plus légèrement certes – lors du 3e trimestre avec -520 véhicules.
Il faudra évidemment attendre les statistiques des trimestres suivants pour confirmer ou infirmer cette tendance, mais il pourrait s’agir là d’une des premières conséquences du budget de mobilité.
« Selon ce que j’observe, le budget de mobilité joue un rôle clé, en contribuant à une baisse trimestrielle d’environ 1.500 véhicules », poursuit Thierry Devresse.
Le budget de mobilité se développe dans de plus en plus d’entreprises et attire toujours plus de travailleurs désireux d’adopter une mobilité plus verte. Et l’obligation pour les entreprises de proposer le budget de mobilité à leurs travailleurs décidée par le gouvernement Arizona pourrait renforcer encore ca croissance dès le début de l’année prochaine. Cependant, si on met ces chiffres en relation avec ceux de la Febiac, l’impact sur le nombre de véhicules sur nos routes devrait être limité puisque ces derniers mois, le marché des particuliers est reparti à la hausse, dépassant même celui des véhicules professionnels.
Il se peut en effet que les travailleurs qui opteront pour un budget de mobilité sans voiture se tourneront ensuite vers un achat – neuf ou d’occasion – en tant que particulier.
Affaire à suivre…
