Martin Domise (Renault): « La R5 est un vrai moteur de conversion pour la transition énergétique »

2024 aura été une année plus que chargée pour Renault. Entre le lancement de 2 nouveautés full électriques, le Scénic E-Tech Electric et la très attendue R5 E-Tech Electric, le Rafale, le Symbioz, le facelift de Captur, ou encore le Master au sein de la gamme LCV, il y a eu des nouveautés dans tous les segments. Et 2025 ne s’annonce pas vraiment plus calme puisqu’outre le lancement de la R4 E-Tech Electric, la marque s’apprête à renouveler ses Espace et Austral. L’occasion pour nous de faire le point avec Martin Domise, Directeur de Renault Belgique-Luxembourg.

l2f : Où la marque Renault se positionne-t-elle aujourd’hui sur le marché belge ?

Martin Domise : « Entre 2024 et 2025, le marché automobile belge global a connu une diminution de 9,6%. Mais Renault se démarque totalement de ces résultats avec une augmentation de 25% de nos volumes de vente. Cela fait de Renault la marque avec la plus forte progression en Belgique en 2025 au sein du top 10 des marques. Notre part de marché a augmenté de 1,8 point, marquant notre retour dans le Top 5 sur le marché des véhicules particuliers. En sachant évidemment que nous performons toujours très bien sur le marché des utilitaires. »

l2f : Et quid du marché fleet ?

M.D. : « Là aussi, Renault performe très bien ces derniers mois, principalement depuis l’arrivée de Scénic E-Tech Electric mi-2024. Le développement de notre gamme électrique est évidemment essentiel pour les clients B2B en Belgique. Il suffit de regarder le mix de motorisations dans nos ventes fleet par rapport aux ventes aux particuliers. Dans le fleet, le 100% électrique est majoritaire avec 58% des ventes, suivi par les moteurs thermiques (23%). Le PHEV représente 12% de nos ventes fleet et le full hybride seulement 7%.

Chez les particuliers, la tendance reste aux moteurs thermiques qui représentent toujours 64% de nos ventes en Belgique. Le full hybride arrive en seconde position avec 21%, suivi de l’électrique (11%) et du PHEV (4%). Mais cette tendance pourrait s’inverser avec R5 et R4. »

l2f : R5 attire aussi des clients particuliers ?

M.D. : « Oui. R5 est clairement un moteur de conversion vers les véhicules électriques sur le segment B. Nous ne sommes pas peu fiers de pouvoir annoncer qu’elle est leader de son segment en Belgique depuis le début de l’année avec plus de 1.000 ventes, devant la Citroen e-C3 et la Mini Aceman. Et ce leadership est encore plus marqué auprès des clients fleet. Le fleet représente 506 véhicules vendus contre 500 pour le retail à l’heure actuellement. Nous espérons que l’arrivée de Renault 4, digne héritière de la 4L, devrait encore renforcer notre leadership. »

l2f : Le lancement de la R4 va d’ailleurs s’accompagner de quelques événements, comme c’était le cas pour R5 ?

M.D. : « Oui, après l’ouverture de notre concept rnlt avenue de la Toison d’Or à Bruxelles, nous allons ouvrir un pop-store à Knokke dédié à R4 durant les deux mois d’été. Les clients pourront y découvrir la voiture, évidemment, mais aussi tout un merchandising spécifique qui a été développé autour de la R4, avec des références à la voiture, à son héritage et à son histoire. Ils pourront aussi recevoir des informations sur le véhicule puis des informants seront aussi présents sur place pour les aider. »

l2f : Vous croyez donc toujours à la vente physique ?

M.D. : « Totalement ! Je suis convaincu par l’importance de l’expérience physique lors de l’achat d’une voiture. Chez Renault, nous allons là où les gens sont. Voilà pourquoi nous avons choisi d’ouvrir ce pop-store à la côte durant l’été. »