
« Nous savions que ces petits BEV étaient en train de rattraper leur retard », explique Christophe Janssen, Senior Mobility Leader, Head of AMO & Consulting chez Arval Mobility Observatory Belgique. « Ils s’améliorent sans cesse à tous les niveaux et sont également moins chers, ce qui les rend plus accessibles. Aujourd’hui, ils ont atteint leur objectif : ils devancent désormais leurs concurrents ICE (à moteur à combustion interne) ».
Plus de 8 voitures sur 10 (85,5 %) commandées par les entreprises chez Arval au cours du premier semestre de cette année sont des véhicules entièrement électriques. La part des voitures entièrement électriques dans les nouvelles commandes continue donc d’augmenter régulièrement. Moins de 10 % (8,19 %) roulent encore à l’essence ou au diesel. Et un peu plus de 6 % optent encore pour un hybride rechargeable. C’est ce qui ressort des dernières données d’Arval Mobility Observatory.
Si l’on s’intéresse de plus près sur chaque segment, on constate la confirmation d’une tendance déjà visible depuis un certain temps : la progression des BEV dans les segments inférieurs du marché des véhicules de société. Le classement élevé de la Volvo EX30 l’année dernière en était le premier signe. Mais aujourd’hui, les chiffres d’Arval montrent que ces modèles sont en train de conquérir le marché. Alors que jusqu’à récemment, les deux catégories les plus basses optaient systématiquement pour un moteur à combustion, elles représentent désormais 11,44 % du nombre total de voitures électriques commandées. La catégorie 3 (voitures compactes) représente un quart (25,47 %) du nombre total de BEV commandées, tandis que le segment des voitures de classe moyenne et des voitures de société plus grandes affiche une part de plus de 41 %. Dans les deux segments supérieurs également, la préférence va à l’électrique, au détriment des hybrides rechargeables ou des moteurs à combustion.