Fleet test Mazda CX-60 PHEV : bientôt avantagé en Wallonie

Avant de nous faire essayer sa berline électrique 6e très prometteuse, sûrement cet été, Mazda nous a offert l’opportunité de tester son SUV CX-60 mis à jour. Bien que nous nous intéressions à sa version hybride rechargeable qui représente près de 90% des ventes, rappelons que le CX-60 existe également avec une excellente motorisation diesel. Nous y reviendrons plus bas dans cet article.

Soyons clairs, Mazda n’est pas la plus « fleet » des marques. Un peu à la manière de Lexus, mais en plus abordable, Mazda s’adresse aux passionnés à la recherche d’une voiture globalement bien conçue et agréable à conduire. Et depuis plusieurs années déjà, la marque japonaise monte en gamme. C’est encore le cas, ici, avec les nouvelles finitions Homura Plus et Takumi Plus qui, globalement, sont équipées de tous les packs d’options. La finition Takumi mise sur le cuir Nappa blanc et du bois d’érable véritable, pour une ambiance zen et luxueuse. Plus sportive, la finition Homura se reconnait au cuir Nappa noir (voir photos).

Lors des premiers essais en 2022, à la quasi-unanimité, la presse trouvait que les suspensions de ce CX-60 étaient un peu trop raides. Mazda a donc corrigé le tir, surtout sur le train arrière, avec des ressorts plus souples, à la course plus longue, et des amortisseurs plus fermes (entre autres). Verdict ? Ça va dans le bon sens, même si on ne peut toujours pas qualifier cette suspension de confortable. Les grandes jantes de 20 pouces des finitions haut de gamme n’aideront pas non plus à amortir certains chocs. Heureusement, les sièges font un travail remarquable.

Côté mécanique, rien de neuf. Le moteur essence de 2,5 litres – fortement pénalisé par la TMC wallonne, pour l’instant – est toujours associé à un moteur électrique pour une puissance totale de 327 ch. La batterie de 17,8 kWh permet au CX-60 de parcourir, au mieux, près 60 km en mode électrique. Actuellement, sur le marché, cette autonomie se situe plutôt en bas de classement. Une fois la batterie vide, avec 2 tonnes sur la balance, la consommation grimpe facilement au-dessus des 8 l/100 km. De plus, l’accord moteur-boîte de la version diesel convient beaucoup mieux à ce CX-60 : le 3,3 litres 6 cylindres diesel (200 ch en propulsion ou 254 ch en 4×4) offre douceur, fluidité et une sonorité plus agréable. Mais bien évidemment, sur le plan fiscal, cette motorisation noble, capable de réellement consommer moins de 5 l/100 km, n’est pas recommandée.

En leasing, les versions haut de gamme de ce CX-60 PHEV demandent un loyer supérieur à 1.100 € HTVA (contrat de 48 mois/80.000 km), ce qui le met quasiment au niveau d’un BMW X3 PHEV en finition d’entrée de gamme.

Mais en matière fiscale, comme nous l’apprenait Ben Seys, Directeur Marketing & Communication chez Mazda Belux, dès juillet prochain, en Wallonie, ce CX-60 PHEV deviendra plus intéressant. En effet, sa TMC passera de 2.478 € à environ 825 €, grâce à la nouvelle formule de taxation wallonne. Et ce, en attendant les nouvelles règles fédérales de déductibilité pour les PHEV…