Lavage des voitures de société: quelles règles intégrer dans sa car policy?
C’est Cardoen, le supermarché du véhicule qui annonce ce chiffre émanant d’une enquête: 1 belge sur 3 lave rarement sa voiture. Pire encore, près de 5% des conducteurs ne lavent presque jamais leur voiture. Un constat étonnant qui a inspiré à Cardoen un défi plein d’humour et d’autodérision pour trouver la voiture la plus sale de Belgique, et qui nous incite à rappeler quelques règles en la matière. Peut-on contraindre ses collaborateurs à nettoyer leur véhicule de société? A quelle fréquence et quelles conditions? Voici tout ce qu’il faut indiquer dans votre car policy.
 
 Quelques chiffres qui font tache…
- 14,1 % des répondants ne lavent que très rarement leur voiture.
- 15,4 % s’y mettent seulement quelques fois par an.
- À l’inverse, 18,9 % sortent l’éponge chaque semaine, avec une légère avance pour les hommes.
- 47 % des conducteurs préfèrent laver eux-mêmes leur véhicule.
Quelles règles prévoir dans une car policy?
Cette étude est aussi pour nous l’occasion de rappeler les règles en la matière pour les voitures de société. La propreté d’un véhicule de société n’est en effet pas qu’une affaire d’esthétique. Elle touche aussi à l’image de l’entreprise, à l’entretien du matériel, voire à la sécurité. Mais un gestionnaire de flotte peut-il légalement imposer un lavage régulier aux collaborateurs ? La réponse est oui, à condition de respecter certaines règles.
Légalement, un employeur peut tout à fait demander à ses conducteurs de maintenir leur véhicule de société propre, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Cette exigence doit cependant être formalisée dans la car policy ou dans un règlement d’entreprise clair. Il est recommandé d’y définir une fréquence minimale de nettoyage (par exemple une fois par mois), tout en gardant une certaine souplesse : un lavage avant un rendez-vous client ou un événement professionnel peut aussi être exigé ponctuellement.
En contrepartie, il est essentiel que l’entreprise fournisse les moyens de respecter cette obligation. Cela peut passer par une carte carburant/services incluant le lavage, un partenariat avec un prestataire local, ou encore le remboursement des frais sur présentation de justificatifs.
Attention aux abus et aux attentes irréalistes
Imposer un lavage trop fréquent ou obliger les conducteurs à utiliser un prestataire spécifique sans prise en charge financière pourrait être considéré comme excessif. De même, il est difficile de sanctionner un collaborateur si aucune mention claire n’a été faite dans la car policy. Dans ce cas, la remarque peut être formulée comme une recommandation, mais pas comme une obligation.
Propreté = image de marque
Rappelons que pour beaucoup de collaborateurs, le véhicule de société est un outil de travail, mais aussi une vitrine de l’entreprise. Un véhicule sale, mal entretenu ou encombré d’effets personnels peut nuire à l’image de professionnalisme que souhaite véhiculer une organisation, en particulier dans les secteurs orientés client.

 
  
  
  
  
  
 