Opinion : Et si le gouvernement décidait de favoriser la mobilité verte et responsable au même niveau que la voiture de société ?
Un exemple concret
Prenons le cas d’un salaire brut de 3.000 €.
Les recettes de l’État (hors TVA) s’élèvent alors à 2.252 €, réparties comme suit :
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ONSS employeur (+/- 25 %) : 750 €
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ONSS travailleur (13,07 %) : 392 €
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Impôt sur le revenu (30 %) : 900 €
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Taxe communale (6 %) : 210 €
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ONSS employeur : 600 €
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ONSS travailleur : 313,68 €
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Impôt sur le revenu : 720 €
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Taxe communale : 144 €
Résultat : l’État accorde 475 € de cadeau fiscal à la « voiture sacrifice salaire ».
Et si cet argent était utilisé autrement ?
Le budget mobilité minimum s’élève à 3.164 €/an, soit 263,66 €/mois.
Il apparaît donc qu’il existe une marge financière suffisante pour financer un budget mobilité minimum pour tous les travailleurs, à condition que le gouvernement décide de placer la mobilité durable et responsable au même niveau fiscal que la voiture de société.
Une réforme porteuse d’avenir
Avec une telle réforme, le gouvernement favoriserait :
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plus d’égalité entre les travailleurs,
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plus de transparence dans le système fiscal,
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et surtout, un véritable coup d’accélérateur vers une mobilité durable.
